Hauts-de-France Relations école-entreprise

L’apprentissage fait le plein

Institution Sainte-Jeanne-d'Arc, Aulnoye-Aymeries (59)
Richard Fétré, chef d’établissement

À Aulnoye-Aymeries, près de Maubeuge (59), l’institution Sainte-Jeanne-d’Arc accueille de plus en plus d’apprentis en hôtellerie-restauration, avec des formations allant du CAP au Bac+3. Un enjeu important dans une région où ce secteur d’activité cherche à embaucher quelque 3 000 professionnels.

Une matinée d’octobre à l’institution Sainte-Jeanne d’Arc, à Aulnoye-Aymeries, près de Maubeuge (59). Les apprentis en CAP Boucher s’apprêtent à désosser, dénerver, trancher, ficeler, emballer et assurer la traçabilité d’un demi-bœuf et de quatre avants de veaux. Les produits préparés iront dans le magasin d’application situé à l’entrée de l’établissement, où les élèves apprennent à vendre la viande. « Ces exercices d’application au lycée complètent les apprentissages en entreprise. Il nous faut composer avec les différents niveaux tout en répondant aux référentiels de chaque diplôme », commente Pascal Mavet, formateur des CAP et bacs pro BCT (Boucher-Charcutier- Traiteur). L’institution Sainte-Jeanne-d’Arc a été sélectionnée parmi vingt candidatures pour devenir l’un des cinq établissements français à proposer ce bac+3, grâce à un partenariat entre RenaSup et le Collège de Paris.

Chez les futurs boulangers, ce matin,c’est brioche. « N’aie pas peur, ça va bien se passer », lance Sébastien Haas,le formateur, à un élève inquiet. Avec la récente réforme de l’apprentissage de 2018, le nombre d’apprentis au lycée a littéralement « explosé », notamment en post-bac avec l’arrivée des licences, masters et bachelors, comme dans tous les autres établissements qui sont en lien avec le CFA Jean Bosco. Le lycée compte aujourd’hui 144 apprentis dans trois grandes familles (coiffure-esthétique et métiers de proximité pour un tiers des effectifs et boulangerie-pâtisserie, boucherie-charcuterie-traiteur).