Associations Auvergne-Rhône-Alpes

Pastorale en mode Mej

École Saint-Joseph, à Valence (26)
Sœur Sylvanie Colombier, coordinatrice de la pastorale
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À l’école Saint-Joseph de Valence, dans la Drôme, un groupe du Mouvement eucharistique des jeunes (Mej) est proposé aux CE2, CM1 et CM2. Relecture de vie, prière, activité manuelle et échanges se succèdent lors de ces rencontres inspirées par la spiritualité ignatienne.

Vendredi 12 h 30. Sept élèves de CE2 se retrouvent pour leur réunion hebdomadaire du MEJ (Mouvement eucharistique des jeunes). « Je vous propose de partager ce que vous avez vu ou vécu de beau, de bon ou de bien pendant la semaine, qu’il s’agisse d’un geste, d’un objet ou d’un paysage », lance l’animatrice, sœur Sylvanie Colombier, religieuse du Saint-Sacrement. Chacun s’exprime à tour de rôle. L’un cite une activité sportive qui lui a beaucoup plu ; l’autre un bon moment passé avec des amis. S’ensuit un temps de prière donnant l’occasion aux jeunes « mejistes » de manifester leur joie avec des chants gestués très entraînants. La relecture de vie est la grande force de cette pédagogie inspirée de la spiritualité de saint Ignace de Loyola qui vise à « chercher et trouver Dieu en toutes choses ». La religieuse explique : « Dans notre société où les enfants sont sur-sollicités par de multiples activités, leur apprendre à se poser pour regarder de quoi est faite leur vie et à l’exprimer sous le regard de Dieu constitue une base solide pour leur développement futur tant humain que spirituel. » Expliciter, formuler, mettre des mots sur ce qu’ils ressentent, au MEJ cela passe aussi par le jeu et le chant qui ont une place très importante dans les réunions. « Chaque activité est porteuse de sens au MEJ. Par exemple, un temps de bricolage individuel se terminera toujours par une mise en commun », explique sœur Sylvanie. La place de l’équipe est aussi cruciale selon elle : « Le jeune va y apprendre à écouter l’autre dans la bienveillance et à s’ouvrir au monde en menant par exemple des actions caritatives avec ses camarades » Enfin, la dimension nationale du mouvement qui leur est expliqué, leur permet de mieux comprendre ce que veut dire « faire église ».