Bruyere

Un bac pour le lombricompostage

Ensemble scolaire La-Bruyère – Sainte-Isabelle Paris 14
Valérie de la Rivière
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Jeune fille
© N. Fossey-Sergent

L’ensemble scolaire La Bruyère – Sainte-Isabelle, à Paris (XIVe arr.), s’est doté de bacs de lombricompostage et de deux ruches, installées sur le toit de l’école. Des supports à des projets pour tout l’établissement.

Madeleine, Pénélope, Mathilde, Alexandre, Jeanne et Alicia sont délégués de classe. Scolarisés en CP, CE1 et CM2, à l’école La Bruyère – Sainte-Isabelle, dans le quatorzième arrondissement de Paris, ils siègent dans la commission « Vie quotidienne » de l’établissement. Leur mission ? expliquer à leurs camarades le fonctionnement des bacs de lombricompostage installés dans la cour de récréation depuis janvier 2016. « Les vers mangent les déchets et leurs déjections vont faire le compost », explique Alexandre. Avec 450 kg de matière organique, on peut obtenir 110 kg de lombricompost. De quoi aider le petit potager installé au fond de la cour à se développer. L’idée à terme ? Que l’équipe de restauration remette aux enfants les déchets des légumes de chaque repas pour qu’ils puissent les placer eux-mêmes dans les bacs. « On nous demande de plus en plus de sensibiliser les élèves au développement durable. L’installation de ces bacs, avec l’aide de la mairie, permettait d’aborder la question, d’autant qu’on pouvait toucher aussi celle de l’alimentation », explique Benoît Desforges, directeur de l’école.

De plus, un an plus tôt, en mai 2015, deux ruches avaient été installées sur le toit de l’école grâce à l’association L’Abeille francilienne avec laquelle l’établissement a signé une convention. Elles sont des supports pour le moment à des ateliers de sensibilisation sur la biologie de l’abeille, le fonctionnement de la ruche, la pollinisation… menés par les apiculteurs de l’association avec des enseignants de collège, de primaire et maternelle. En CM1, les élèves de Monsieur Catin ont ainsi découvert la composition du miel récolté au printemps et analysé par un laboratoire.

En 2016-2017, des projets autour du rucher et du lombricompostage devraient voir le jour. « Nous allons accueillir un service civique dont la mission sera de dynamiser les projets qui pourraient être portés », confie Benoît Desforges qui espère un jour obtenir pour son école la labellisation Éco-école…

Classe
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