Communiquer avec empathie
Ecole Saint-Stanislas, Nîmes (30)
Florent Amella, chef d’établissement
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L’école de l’Institution Saint-Stanislas, à Nîmes (30), pratique la communication bienveillante. Objectif : améliorer le climat scolaire en amenant élèves et adultes à centrer leurs échanges sur leurs besoins et sans jugement.
L’école Saint-Stanislas, à Nîmes (30), s’inspire de la communication non violente que le psychologue américain Marshall Rosenberg avait théorisée dans les années 1970. L’idée force, développée aujourd’hui par un de ses élèves, le formateur belge Erwin Tielemans, est de centrer la communication sur ses propres besoins en sachant entendre ceux de son interlocuteur, sans porter de jugement. Brigitte Isselé, l’ancienne directrice, s’est donc formée à la communication bienveillante avec une enseignante, toujours en poste, Géraldine Diot : « Je ne suis plus dans le schéma de pensée : “ l’autre a tort et moi raison”. J’ai appris à prendre du recul et à identifier où se trouvait le problème. »
La démarche propose quatre étapes : observer sans juger et sans interpréter ; identifier ce que l’on ressent ; prendre conscience de ses besoins ; adresser une demande claire et précise à l’autre. Formées par l’association Passeport pour la vie – Gard, inscrite au catalogue de Formiris, les deux enseignantes ont elles-mêmes formé à cette communication une trentaine d’adultes de l’établissement, puis initié leurs élèves. Brigitte Isselé constate que « l’expérience a déjà opéré un changement dans l’établissement et que c’est toute la communauté éducative qui s’en trouve renforcée ».